Les animaux fantastiques,
ils sont parmi nous

de - janvier 01, 2019


J.K Rowlling revient sur grand écran avec un nouveau film, librement inspiré du bestiaire du même nom (et qui fait office de manuel scolaire à Poudlard). Plus sombre et bien plus mature (les héros sont tous des adultes) que la saga Harry Potter, ce film nous offre une nouvelle vision du monde des sorciers. Si les décors n'ont pas vraiment été à la hauteur de mes attentes, j'ai parfaitement accroché au script et aux personnages (je suis fan de Norbert, et j'assume !).

Titre français : Les animaux fantastiques
Titre originale : Fantastic Beasts and Where to Find Them
Réalisateur : David Yates
Scénariste : J. K. Rowling, la maman d'Harry Potter
Acteurs principaux : Eddie Redmayne (Norbet Dragonneau), Katherine Waterston (Tina Goldstein), Dan Fogler (Jacob Kowlaski), Alison Sudol (Queenie Goldstein), Colin Farrell (Perceval Graves), Ezra Miller (Croyance)
Durée : 133 minutes
Année de sortie : 2016
Le film a reçu plusieurs distinctions comme le prix (très mérité) des meilleurs costumes. Eddie Redmayne (l'interprète de Norbert Dragonneau) a également été primé pour son rôle.


→ RÉSUMÉ DU film ←
1926, le monde de la magie est profondément ébranlé par Gellert Grindelwald, un puissant mage noir qui a, jusqu'à sa disparition il y a deux ans, fait régner la terreur en Europe. Il souhaite mettre un terme aux accords international qui visent à cacher l'existence du monde magique aux moldus (personnes non dotées de pouvoirs), ceci dans le but d'établir une domination sur ces derniers. Bien que disparu, le rang de ces adeptes continuent d'augmenter. A ce jour, dans plusieurs endroits et notamment New York, de nombreuses perturbations mettent en danger le Code international du Secret Magiques.
C'est dans ce contexte que Norbert Dragonneau, zoologiste parcourant le monde pour se documenter sur les créatures magiques, arrive à New York. Loin de vouloir s'impliquer dans les problèmes que rencontre les mages de la ville, Norbert désire ne faire qu'un bref tour dans le pays pour ces recherches, en restant le plus discret possible (il est vrai que la discrétion est de mise lorsqu'on se ballade librement avec une valise pleine de créatures magiques plus ou moins dangereuses, dans un pays peu tolérant sur les animaux fantastiques...). Malheureusement, après une malencontreuse rencontre avec un sympathique moldu du nom de Jacob, il va devoir se lancer dans une course contre la montre pour récupérer certaines espèces qui se sont glissées hors de sa valise, avant qu'elles ne sèment le trouble de la ville. Son aventure le mènera à s'intéresser aux bouleversement qui perturbent New York et qui menacent le monde de la magie. Cette fois, pour protéger les créatures qui lui sont chères ainsi que le monde dans lequel il évolue, il lui faudra s'impliquer plus que de raison dans des conflits qui le dépasse.


→ UNE CITATION ←
"Norbert : Vous n'avez absolument aucune inquiétude à avoir. 
Jacob : C'est arrivé que les gens vous croient, quand vous leurs dites de ne pas s'inquiéter ?
Norbert : J'ai pour philosophie que s'inquiéter, c'est souffrir deux fois."


→ DESCRIPTION DE L'UNIVERS ←
Tous d'abord, il me semble important de mettre une chose au claire : non, contrairement au raccourci véhiculé par certains médias ou fans d'Harry Potter peu renseignés, ce premier volet (et ceux qui vont suivre) ne sont pas adaptés d'un roman de 126 pages seulement. Si il y a bien un livre "Les Animaux Fantastiques" issue de la collection "la Bibliothèque de Strasbourg", ce n'est qu'un bestiaire magique, le fameux dont M. Dragonneau est auteur et qui fait office de livre scolaire à Poudlard. En réalité, le scénario n'est qu'une adaptation libre de l'histoire de ce passionné de créatures magiques et d'une partie de la vie de Dumbledore (directeur de Poudlard pour les ignares) dont on sait depuis le premier volet d'Harry Potter (grâce à la carte Chocogrenouille qu'il reçoit dans le train, vous vous rappelez ?) qu'il est principalement connu pour avoir vaincu Grindelwald. Voilà, cessez donc de crier au loup en rappelant le désastre du Hobbit.
Concernant l'univers, celui-ci est (à l'identique de la saga Harry Potter) basé dans notre monde, où les personnes dotés de pouvoir magiques se regroupent pour vivre en toute discrétion. L'aventure se déroule à New York, durant l'année 1926. On découvre que les sorciers américains mènent alors une politique très strict quant aux relations avec les non magiques : ceux-ci ne doivent pas soupçonnés l'existence du monde des sorciers, lesquels n'ont pas même le droit de se lier d'amitié avec eux.
Ormi le Ministère de la Magie américain et un bar clandestin magique, on ne verra aucun autre décors propre au monde de la sorcellerie. Chaque scènes aura pour fond le New York des années 20, plutôt sombre et lisse.


→ Les personnages ←

  • Norbet Dragonneau : Personnage franc et sincère, il est intelligent et pleins de curiosité. Si son côté gauche lui donne une image d'anti-héro, il n'en est pas moins profondément attachant. Marginalisé par ses pairs du fait de sa passion pour les créatures magiques, il n'en renie par pour autant ses aspiration. Il parcourt donc le monde pour étudier consciencieusement les animaux dans le but de faire découvrir à ses semblable qu'ils doivent être protégés, y compris les plus dangereux. C'est d'ailleurs ce a quoi il s'emploie, en recueillant plusieurs créature dans sa valise (qui est VRAIMENT plus grande à l’intérieur). Ces dispositions a comprendre les animaux sont cependant à l'opposé de ces relations avec les autre personnages humains, avec lesquels il semble toujours mal-à-l'aise. Il va cependant se lier d'une profonde amitié avec Jacob, qui lui fera découvrir que les humains aussi peuvent être une espèces sincère à laquelle on peut se fier.
  • Jacob Kowalski : Américain non magique, il rencontre Norbet par hasard alors qu'il s'emploie à trouver des fonds pour ouvrir une boulangerie. Tous comme son confrère sorcier, il se sent marginalisé dans son univers où il semble que sa passion ne soit pas bien accepté. Passés la peur des premiers instant après avoir découvert que la magie existait, il devient vite émerveillé et témoigne de beaucoup d'intérêt aux connaissances que lui transmet son ami zoologiste. Petit homme pleins de bonhomie, il fait preuve de beaucoup de courage, n'hésitant pas a se lancer dans l'aventure (malgré son absence de pouvoir). Doté d'une certaine facilité à se lier d'amitié avec les gens que Norbert lui envie, il sera un ami sincère pour ce dernier et l'aidera à s'ouvrir aux autres.
  • Porpentina Esther Goldstein, dite Tina : Sorcière américaine, elle fut Auror auprès du Ministère de la magie de son pays jusqu'à ce qu'elle mette en danger le secret du monde magique en s'attaquant à Mary-Lou Bellebose, une non-mage à la tête de la secte des Fidèles de Salem. Cet incident lui valu une rétrogradation au rang d'officier chargée des permis baguette. Jeune femme éprise de justice, elle continue de surveiller la secte au grand damne de ces supérieurs. Témoin de l'imprudence de Norbert, qui fit usage de la magie devant le non-mage Jacob, elle découvre ensuite qu'il transporte des animaux magiques et fera tous pour l'arrêter et l'emmener devant les autorités compétentes. Plutôt strict, mais dotée d'un grand cœur, elle remarquera bien vite que le jeune zoologiste est une personne sincère qui est tout aussi intègre qu'elle et se joindra à lui dans la bataille de New York.
  • Queenie Goldstein : Sorcière américaine et petite sœur de Tina, elle est doté d'une extrême beauté et de la capacité rare de lire dans les esprits (c'est une Legilimens). Son grand cœur et son esprit libre la fond s'intéressé sincèrement à Jacob Kowalski, dont le statut de non-mage semble l'intriguer et la séduire. Loin d'être fragile, elle n'hésitera pas à se mettre en danger pour sauver Tina, Norbert et Jacob, usant autant des ces charmes que de sa baguette.
  • Les Fidèles de Salem : secte de non-mage, persuadée de l'existence des sorciers et qui cherchent à les démasquer pour les faire disparaître. Mary-Lou Bellebosse en est le "gourou". C'est une femme particulièrement cruelle qui bat sans vergogne les différents enfants qu'elle a sous sa charge, et tout particulièrement Croyance, un jeune garçon qu'elle prend particulièrement plaisir à maltraiter. Tina Goldstein a perdu son emplois d'Auror lorsqu'elle a utiliser ses pouvoirs contre la marâtre, souhaitant protéger le pauvre enfant, et continuera par la suite de surveiller les agissement des Fidèles.

→ mon avis ←
Je n'ai jamais cachée ma passion pour la saga d'Harry Potter (et le nom de se blog vous aura probablement mis la puce à l'oreille) et j'ai évidemment accueilli ce nouvel opus avec le bonheur qu'il se doit. Poufsouffle des premiers jours (je le précise car M. Dragonneau est issu de la maison de Poufsouffle), et passionnée de créatures en tous genre, je suis bien évidemment le public parfait pour ce type d'adaptation. Le monde de la magie s'étend enfin. On découvre de nouveaux lieux, et des personnages plus évolués et matures.

Les costumes sont parfaits, mais les décors ne m'ont pas ensorcelés

Comme j'adore la mode des années 20, je n'ai pu qu'être subjuguées par les costumes (le film a d'ailleurs été primé pour ces derniers). Les vêtements et les coiffures sont parfaitement adaptés au caractère de chaque protagoniste, leur confèrent d'autant plus de réalisme.
Les décors sont eux aussi été plutôt réussi, mais il manque clairement quelque chose. Si j'ai apprécié découvrir un New York rétro, les toiles de fond pour les différents lieux magiques m'ont plutôt laissé de marbre : le ministère de la Magie américain notamment est très austère et manque d'originalité, ce n'est au final qu'un building parmi tant d'autre, qui n'a de magiques que ces occupants (je vous invite à le comparer un peu avec le ministère anglais, dont l'entrée se fait par les WC, et qui dispose d'un ascenseur allant dans toute les directions ! Ici, l'entrée se fait... par la porte, et le fait d'avoir un elfe de maison pour liftier ne rend pas un ascenseur traditionnelle magique, navrée). Une belle déception en somme.

Un bestiaire fabuleux


Si il est vrai qu'il semble difficile de rivaliser avec la saga Harry Potter, tant elle aura chamboulé le monde de la littérature jeunesse et du cinéma, cette extension de l'univers de J.K Rowling est prometteur. Les créatures fantastique rivalisent de beautés et d'originalités. Ils sont le point d'encrage pour nous mener plus loin dans l'histoire. On regretterait cependant qu'ils soient encore si peu exploités. Hormis pour la scène final, ils n'ont presque qu'un rôle de pions censés rendre l'avancé du héros dans l'intrigue plus fluide, et cela me laisse un peu sur ma faim.

Un script prometteur
Ce film nous bombarde de mystère. Il semble évident que J.K Rowling a commencé à semer des éléments qui ne manqueront pas d'être construit par la suite. En somme, l'histoire qu'elle nous offre ici est très bien, mais ne se suffit pas à elle même, car elle n'apporte que très peu d'explications (elle aurait même tendance à rajouter des interrogations). J'attends la suite !

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3 commentaires

  1. Bouerf, j'ai beaucoup aimé le film, mais Dragonneau franchement... il a l'air tellement constipé ! Continuellement ! C'est plus de la timidité à ce niveau là, c'est lourd

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    1. Je ne sais pas trop, moi j'aime beaucoup, il est charmant. Ça change des héros de base ! Mais je comprends qu'on puisse ne pas adhérer à son profil : moi même, par moment, je trouve ces traits un peu trop exagérés. Mais je l'adore.

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  2. CharlotteÔfraise9 janvier 2019 à 04:18

    J'adoore ce film ♥ Je suis totalement fan de Queenie ! J'adore son look !!

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Papotons !