Titre : Good Omens
Réalisateur : Neil Gaiman
Production : Amazon Prime
Inspiré du comic du même nom de :  Gerard Way (auteur), Gabriel Bá (dessin)
Acteurs principaux : David Tennant (Rampa, le démon), Michael Sheen (Aziraphale, l'ange)
Saison : 1
Nombre d'épisodes: 6 (d'environ 50 minutes)
Date de sortie : 31 mai 2019


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→ LES PERSONNAGES ←

• Rampa : C'est le démon de l'histoire. Il est le serpent , "la tentation originelle", qui a entraîné la chute d'Adam et Eve du paradis. Considéré en enfer comme l'un des meilleurs démons existants (donc comme le plus vils et sournois), il ne profite en réalité que des actes terribles résultant de la face sombre de l'humanité en affirmant en être responsable. Il aime sa voiture et les plantes vertes (qu'il torture allègrement).
• Aziraphale : C'est l'ange de l'histoire. Il vit sur terre depuis aussi longtemps que Rampa. Il aime la bonne cuisine et exerge le métier de libraire sur terre. Il se fait souvent avoir par Rampa, qui l’entraîne dans ses combines.

Série sympathique, pleine d'humour, qui vaut le détour. Son format assez court (seulement 6 épisodes) est parfait : l'histoire ne se traîne pas en longueur, on ne s'ennuie pas, et j'apprécie le fait qu'on ait droit à une vraie fin (même si on voit la saison 2 se profiler nettement).

Beaucoup d'originalités pour une histoire pas révolutionnaire
Les conflits entre le Bien et le Mal sont le fil d'Ariane de nombreuses séries fantastique, et la dualité fraternelle entre ange et démon ont déjà été traités. Néanmoins la série se détache un peu du lot, abordant le sujet avec originalité.

De bons acteurs
Je suis une grand fan de David Tennant (Rampa), et c'est d'ailleurs lui qui m'a motivée à regarder la série. Il interprète son rôle avec talent, et ses mimiques / gestuels donnent un côté déluré à ce personnage de méchant bien attachant. Il forme avec Michael Sheen (Aziraphale) un très bon duo, convainquant et attachant. Même le jeune Sam Taylor Buck, qui interprête l'enfant Antéchrist, est plutôt bon dans son jeu d'acteur.

Le générique est une tuerie
Bon d'accord, une générique ne fait pas une série, mais quand même. Celui de la série vaut vraiment le détour et se propulse directement dans le top 3 de mes générique favoris.

→ LE DÉCOR, L'AMBIANCE ←

J'avais évoqué dans un article précédent mon immense bonheur suite à l'annonce du retour de la série Veronica Mars. Maintenant que la série est sortie depuis plusieurs jours, je vais commencer par détailler l'effet que m'a fait la nouvelle du rebot, histoire que vous compreniez bien où j'en suis psychologiquement, maintenant que j'ai visionné les derniers épisodes :
Je suis tombée sur l'annonce du rebot, j'ai empoigné mon téléphone et j'ai écris à ma sœur avec qui j'ai découvert la série, a mes copines fanna, et nous avons toutes ensemble entamées une danse de la joie. J'ai regardé les trois premières saisons ainsi que le film (deux ou trois fois ?), histoire d'être bien à jour de tous les détails lorsque la série recommencerais. Actuellement, je suis encore capable de paraphraser chaque épisode. Comme tout le monde j'imaginais, j'attendais ce rebot avec excitation et une pointe d'appréhension (les rebots ne sont ils pas toujours un peu dangereux ?) vite ballayée par l'assurance que la série serait bien traitée : après tout, plusieurs des acteurs récurrents étaient de nouveau de l'aventure et Rob Thomas, le créateur de la série, serait aux commandes. Que pouvait-il arriver de catastrophique à cette série ? Rien. Ils ne pouvaient pas trahir leur fans.

Pour ceux qui n'ont pas envie de se spoiler, je vous en pris, arrêtez maintenant. Revenez dans une semaine quand vous aurez visionné la série, qu'on en parle ensemble.


→ VOUS VOUS RAPPELEZ LA FOIS OÙ VOUS AVEZ APPRIS QUE LE PÈRE NOËL N'EXISTAIT PAS ? PAREIL ←
"Que pouvait-il arriver de catastrophique" pensais-je naïvement.
Ceci : ils ont tués Logan.
Logan Echolls. LOGAN. Mon coup de cœur adolescent et aujourd'hui encore j'en pinces pour lui (et ne mentez pas : je sais que je ne suis pas la seule), le grand amour de Veronica, Logan, mon personnage préféré après l'héroïne.  Mort. Et en grande pompe en plus : juste le lendemain de son mariage avec Veronica.


→ Le rêve vendrait moins que le drame  ←
Veronica Mars. Encore une série reflétant le problème actuel de l'industrie cinématographique : on ne nous vend plus du rêve, on nous fait gaver du drame.
Rob Thomas avance, pour se justifier suite aux réactions des fans mécontents, que ce meurtre était nécessaire pour faire évoluer le personnage de Veronica, pour la rendre plus mur, plus dur... Vous voyez la blague ? Parce que bien évidemment, l’assassinat de sa meilleure amie au lycée, son viol, les nombreuses horreurs (mort, assassinat, etc.) auxquelles elle à été témoins durant toute son adolescence ne suffisaient pas à en faire le personnage dur mais fragile qu'on aime tant.
La seconde excuse du réalisateur est que c'était un mal nécessaire pour permettre à la série de perdurer, rien que ça. Le rêve vendrait donc moins que le drame. J'avoue que je n'adhère pas du tout à ce principe. Il y a des milliers de façon qui permettraient à la série de continuer sans pour autant tuer un des personnages centrales. J'étais fan depuis la sortie du premier épisode, j'ai participé à la campagne de financement du film, j'ai attendu cette suite avec impatience... et voilà le remerciement ? Je ne vois pas comment ils veulent faire perdurer la série avec ce final : pour ma part, l'aventure s'arrête là.

Pourtant, le rebot avait bien commencée
Si je suis honnête, la saison m'a plutôt bien plu (mais il faut admettre que je suis plutôt bon public, pour preuve le film que j'ai beaucoup apprécié, malgré tout le fan service, alors qu'il a souvent été critiqué). J'aime comment les parties enquêtes sont tournés, le jeu des acteurs est toujours très justes, et la relation entre Veronica et Logan me plaisait. Et d'ailleurs c'est surtout ce dernier point qui, pour moi, a toujours été le point fort de la série : cette relation permettait d'équilibrer l'histoire, apportant un peu de rêve dans un univers bien dur. Du coup, je en peux pas approuver la saison et j'en suis profondément désolée.

Une résurrection à la saison suivante ?
Plusieurs fans ont activés la machines aux théories : et si Logan n'était pas vraiment mort ? Après tout son décès n'est pas vraiment filmé, ni son enterrement, et Veronica n'évoque jamais clairement son décès. Alors les fans ont espoir :
Peut être est il dans le coma, et Veronica pense qu'il ne se réveillera jamais? Ce qui pourrait être intéressant, à condition qu'il se réveille vite, quitte à lui faire perdre la mémoire des dernières années ? Cela devrait ajouter un petite couche de chagrin dramatique qui semble tellement plaire à Rob Thomas, et nous offrirait une saison entière ou Veronica tentera de soigner son homme, luttant contre la difficulté de voire son époux ne rien ressentir pour elle)
Peut être est-ce une mise en scène développée par Veronica et Loga ? Ce dernier ne serait en réalité pas mort mais se cacherait quelque part avec l'aval de Veronica ? Pourquoi pas, après tout l'enquêtrice nous avait déjà sortie la carte du "théâtre" pour permettre à son ex de quitter le pays discrètement avec son bébé. Mais honnêtement, j'en doute un peu.
Pour ma part, je peine à croire que ce soit "pour de faux". Alors à moins que les réalisateurs ne se rendent compte qu'ils viennent d'anéantir bons nombres de fans - pour peu qu'ils en aient quelques choses à faire de ceux qui ont, de par leur passion vive, fait revivre la série- et qu'ils décident de faire marche arrière pour nous satisfaire... Je penses qu'on peut dire adieu à Logan (sauf si comme moi vous décidiez d'ignorer cette épisode et que vous restiez sur le mariage, voir carrément sur le film).



→ Le drame de trop, la saison de trop ←
Ce que Veronica Mars avait de fantastique, c'est que c'était une série pour adolescents qui mettait en scène un personnage féminin fort, loin des caricatures niaises auquelles ce genre cinématographique nous avais habitués. Le tout sur fond d'enquêtes, dans une ambiance sombre et dramatique. Parce que c'est vraie, cette série portée par la sublime Kristen Bell est une série tragique, on ne va pas se mentir.
Mais ce qui prenait bien sur les saisons initiales ne fonctionne plus tout à fait aujourd'hui. Pourquoi ? Parce qu'on a plus 12 ans. On a finit de croire que "ça ira mieux après, à l'université, ou qu'une fois adulte les choses seraient différentes". On a pas besoin de voir des séries pleines de drame pour être démoralisée, ou simplement pour être conscient que la vie n'est pas un conte de fée : faites un tour dehors, ouvrez un journal, écoutez la radio... Notre monde est pleins de "sad end". Et si j'attendais cette ambiance lourde et sombre pour faire vivre cette série "policière", j'avais besoin d'un vrai socle pure et frais pour reposer mon cœur : et ça, c'était le boulot du couple Logan / Veronica.
Si je suis la première à dire qu'il ne faut pas toujours des happys ends, je commence à être plus que lassées de ces séries qui tournent systématiquement autour du tragique. Je finis cette série avec le sentiment amère de m'être faite rouler : en un même épisode, j'ai eu la fin que j'espérais et un doigt levé en pleine face. Et vous savez quoi ? Ça m'a suffit. Une saison 5 pourrait bien sortir, je ne la regarderais pas pour autant. Veronica Mars s'arrête à la fin du film, Veronica et Logan vécurent heureux, amoureux, et jusqu'à la fin des temps. Merci bien.

Cet été, j'ai profité d'un rayon de soleil sur Strasbourg pour lézarder sur la terrasse d'un petit bar / restaurant thaïlandais niché à proximité de la Petite France. Attirée par sa devanture, j'ai été convaincue par ses délicieux plats sucrés-salés.

Restaurant : Pitaya
Spécialité : Thaïlandais
Adresse : 6A Place d'Austerlitz, 67000 Strasbourg
Site : strasbourg-krutenau.pitayaresto.fr
Il n'y a pas beaucoup de places, et c'est assez bondés le midi


→ LE DÉCOR, L'AMBIANCE ←
Dès lors que vous poussez la porte, vous êtes enveloppés par une forte (et agréable) odeur d'épice. Le design revisite et modernise les restaurants typique asiatique (dans la même trempe que le restaurant East Cantine, également à Strasbourg) et ressemble à tous les autres restaurants de la franchise : grande dominante du noir, une vue sur les chefs et leurs woks...
Le restaurant bénéficie d'un jolie puits de lumière, grâce à sa grande fenêtre côté rue, mais l'espace n'est pas très grand, aussi il vous faudra surement réservé pour espérer vous y asseoir (ou arriver très tôt). Seul bémol, coutumier de ce genre d'espace : c'est très bruyant. Personnellement, je comptais manger sur place mais au vue du monde, j'ai pris à emporté, profitant du soleil des derniers jours.

→ LE REPAS ←
Miam ! Les plats sont colorés et délicatement parfumé. La cuisine thaï c'est ici adaptée aux palais européens, je présume, ce qui est un peu dommage : le tout manque parfois un peu de piquant à mon goût et, bien que cela ne soit jamais fade, on ne retrouve pas toutes les saveurs fortes de la cuisine asiatique que nous propose certains autres restaurants thaïlandais de Strasbourg (le lot du "fast food" j'imagine). Le rapport qualité/prix est quant à lui bien au rendez-vous, avec des plats frais et copieux.
Je vous invite à le tester, pour me dire ce que vous en pensez !

→ Zéro déchet ←
Si le restaurant a bannie le plastique pour ces plats à emporter, il n'est pas zéro déchet pour autant : malheureusement le restaurant n'utilise pas de boite réutilisable. Comme je n'avais pas de tup' sur moi, je n'ai pas pu leur demander si ils acceptaient de me servir le plat dans mon propre contenant... A voir !

Honnêtement, je ne suis pas une grande fan de l'univers "Super-héros", aussi il aura fallut beaucoup d'insistance de la part de mon entourage pour que je me lance dans cette petite série (et mon admiration pour la talentueuse Ellen Page a également beaucoup jouée)... Je dois donc admettre, une fois n'est pas coutume, que je m'étais trompée : les supers héros c'est génial, et Umbrella Academy c'est encore mieux ! C'est une belle surprise, et j'espère que ce petit article convaincra ceux qui, comme moi, était frileux à l'idée de se plonger dans l'univers de cette série.

Titre : Umbrella Academy
Réalisateur : Steve Blackman
Production : Netflix
Inspiré du comic du même nom de :  Gerard Way (auteur), Gabriel Bá (dessin)
Acteurs principaux : Ellen Page (Vanya), Tom Hopper (Luther), David Castañeda (Diego), Emmy Raver-Lampman (Allison), Robert Sheehan (Klaus), Aidan Gallagher (n°5) et Justin H. Min (Ben).
Saison : 1
Nombre d'épisodes: 10 (d'environ 45 minutes)
Date de sortie : 15 février 2019 (la suite est en cours de production)


→ RÉSUMÉ De la série ←

→ LES PERSONNAGES ←

• Sir Reginald Hargreeves : Scientifique, homme du monde mystérieux et mégalomane, il a adopté 7 des 43 enfants mystérieux. Plutôt dur, et peut enclin au paternalisme (pour exemple : il nomme les enfants par leur matricule et non pas par leur nom), il les entraine dans le but de développer leurs pouvoirs respectifs afin de sauver le monde. Beaucoup de ces enfants adoptifs ont finit par lui tourner le dos du fait de son comportement froid, voir complètement cruel. Son décès, dès le début de la série, lance l'intrigue qui nous intéressera tout le long de la saison.
• 01 | Luther : C'est le chef de l'Umbrella Academy, son pouvoir réside dans sa force sur-humaine. Il est le seul a être resté complètement fidèle à Sir Hargreeves, et n'a eu de cesse d'écouté ces ordres en cherchant à l'impressionner. De ce fait, lorsque les membres de l'Academy se sont séparés, il est parti vivre sur la lune suite à une mystérieuse mission confié par son père. Spoiler :
  Sous ses vêtements amples, Luther cache un corps de gorille, couvert de poil. Il a obtenu cette "difformité" après une opération réalisée par son père pour lui sauver la vie après un accident de mission.
•  02 | Diego : Expert dans le maniement d'armes blanches, il continue d'endosser le rôle du justicier masqué mais seul, de son côté. Son pouvoir particulier réside également dans le fait de pouvoir retenir indéfiniment sa respiration. Doté d'un tempérament très fort, il supporte très mal l'autorité et défie constamment les autres membres du groupe. Il semble éprouver une terrible rancoeur à l'encontre de son père, mais aime sincèrement sa mère adoptive.
• 03 | Allison : Star de cinéma mondialement connu, elle est également la mère d'une petite fille, Claire, dont elle a perdue la garde après avoir abusée de ces pouvoirs sur elle. Alison a la capacité d'obliger les autres à suivre ces prédictions, si elle commence sa phrase par "J'ai entendu une rumeur". Très belle, et plutôt narcissique, elle est très proche de Luther et essayera tant bien que mal de se rapprocher de Vanya après des années de négligence. Spoiler :
Ces cordes vocales seront sectionnées par Vanya, dans un excès de rage et alors que celle-ci sera dépassée par l'immensité de ces pouvoir
• 04 | Klaus : Télékinésiste, il a la capacité de communiquer avec les morts. Son enfance l'a profondément fait souffrir, il a de sérieux problèmes avec la drogue et l'alcool ce qui l'entraine à faire régulièrement des séjours en centre de désintoxication. Excentrique, c'est une personne direct mais sympathique.
•  05 : Il a le pouvoir de voyager dans le temps. Malheureusement, à l'âge de 13 ans, alors qu'il test l'étendu de ces pouvoir, il se retrouve bloquer dans un futur post-apocalyptique.  Contraint de passé près de 50 ans dans le futur, il parvient finalement à revenir dans son époque... mais dans son corps de 13 ans. Il est donc, techniquement, le plus vieux de la bande (il a 60 ans !) malgrés son apparence de jeunot. C'est un garçon particulièrement intelligent. Spoiler :
On apprendra au court de la première saison que Numéro 4 a été contraint de travailler pour une agence d'assasins, chargés de voyager dans le temps et d’éliminer toutes les personnes susceptibles de nuire à l'apocalypse dont N°5 à été témoins lors de son tragique voyage temporelle.
• 06 | Ben : Il possède des tentacules qu'il peut faire apparaitre et utiliser à sa guise. Il est mort alors qu'il n'était encore qu'un enfant (un peu avant la disparition de N°5) et nous n'avons que peu d'informations à son sujet. Il hante Klaus.
• 07 | Vanya : Contrairement à ses frères et sœurs, Vanya n'a pas de pouvoirs. Elle a beaucoup souffert de son enfance, où elle a été rejeté aussi bien par son père adoptifs que par ses frères et soeurs. Solitaire, timide, et elle manque cruellement de confiance en elle. Violoniste professionnelle de talent, elle a écrit un livre autobiographique sur son enfance en tant que personne "normale" dans une famille de super-héros (ce qui n'a eu pour effet que d'accroître le dédains qu'éprouvaient ses proches à son encontre). Spoiler :
Si le fait que son personnage soit interprétée par la merveilleuse Ellen Page (ou si vous ne l'aviez tout simplement pas devinez dès le premier épisode), Vanya est en réalité dotée des plus grands pouvoirs de l'Umbrella Academy. Son père adoptif a contrôlé ces pouvoirs en lui impossant un traitement médicamentaux et en usant des pouvoirs d'Allison pour lui faire oublier ses propres capacités..

Tout d'abords, je sais que la série à été inspirée d'un comic d'une même nom, et il m'a semblé comprendre que certaines choses ont était complètement modifiés durant l'adaptation. Or, je n'ai pas lu les dits comics, donc je m'abstiendrais de discuter de ce points. Néanmoins je suis curieuse de connaître l'opinion des vrais puristes, donc si vous êtes de ceux-ci, j'aimerais beaucoup avoir votre opinion sur cette adaptation et sur le bien fondée des potentiels changements. (Merci)

Une série réussie pour le grand public
The Umbrella Academy a tout pour plaire au grand public : un casting talentueux (je vous avais dis que Ellen Page jouait dedant ?), des personnages hauts en couleurs, des supers-héros, de l'humour, des mystères, des relations dysfonctionnelles...
Une série de super-héros, oui, mais sans une sur-abondance d'actions et de testostéronnes, et truffée de petites bulles d'humour noir. Une série de super-héros greffée autour d'un drame familliale, avec des personnalités multiple, brisée, explosée. Un naration quelque peu loufoque, une ambiance légèrement dark (mais jamais trop). C'est probablement pour ces raisons, parce que cette série de super héros n'en ait pas une, que je l'aime autant.

Une histoire fine et complexe
 L'histoire qui nous ait narrée dans cette pépite Netflix est plutôt complexe, mais incroyablement facile à suivre. Les épisodes, au nombre de 10, s'enchainent parfaitement. Les intrigues s'intensifient au fur et à mesure : si la série débute par un premier épisode d'ouverture plutôt lent, elle s'accélère rapidement tandis que les révélations tombent, pour nous ammener à un final à couper le souffle.

Ellen Page est merveilleuse
Alors oui, je l'admet, mon avis sur la question est quelque peu biaisée (parce que je l'adore), mais Ellen Page est une Vanya magnifique. Elle interprète à merveille cette jeune femme blessée par une enfance de "vilain petit canard", qui peine à grandir dans un monde où elle ne parvient pas à se sentir valable. Comment grandir seinement, lorsqu'on ne sent pas (et qu'on ne vous fait pas sentir) à la hauteur du prestige familiale ? Un personnage trop normale pour sa famille, mais trop anormale pour le reste du monde. Vanya, qui aurait pu être un personnage mou et franchement agaçant, est certainement la protagoniste la plus attachante du scénario. Voilà, je l'aime.


Une famille dysfonctionnelle au coeur de l'histoire
Je vous dresse le topo : une inventeur richissime adopte 7 enfants, dont 6 sont dôtés de pouvoirs extraordinaires. Ayant pour seul objectif de développer leurs pouvoirs, il ne leur offre aucune affection paternelle, et semble même plutôt tyranique. Les 7 enfants grandissent, avec pour seul figure parentale un robot "mère", en accumulant les traits de personnalités déviants, les rancoeurs et les blessures psychologiques. Une fois adulte, leur groupe de super héros est complètement dissoud, ne reste plus que la douleur du passé et des non-dits.
Voilà. C'est ça, le ciment de l'Umbrella Academy. Cette famille qui avance à cloche pieds, avec ces membres qui se trainent tous une montagne de balafres, mais qui vont devoir resouder leur liens pour sauver le monde.

→ LE DÉCOR, L'AMBIANCE ←

Veronica Mars, série emblématique de mon adolescence, va refaire son grand come-back, dans une mini-série de 8 épisodes. C'est Kristen Bell, l'actrice principale de la série (interprète de Veronica donc) également connu pour son rôle dans la série The Good place, qui nous annonçait la nouvelle l'an dernier sur son profil instagram...

Voir cette publication sur Instagram

Attention all Marshmallows: BREAKING NEWS!!!!! We are OFFICIALLY back in business!!! A new #veronicamars series is coming back, on @hulu !!!! Veronica has always been a super hero without a Cape. And I think shes exactly what the world needs right now. Thank you to all my fellow marshmallows who stayed excited. Thank you to @hulu for the opportunity. I hope we're still friends after I taser I you. 😍😍😍

Une publication partagée par kristen bell (@kristenanniebell) le 20 Sept. 2018 à 8 :51 PDT

"Votre attention les Marshmallows ! FLASH SPÉCIAL!!!!! Nous sommes OFFICIELLEMENT de retour aux affaires!!! Veronica Mars revient sur Hulu !!!! Veronica a toujours été un super-héros sans cape. Et je crois qu'elle est exactement ce dont le monde a besoin actuellement. Merci à vous, tous mes amis marshmallows qui êtes restés excités. Merci à Hulu pour cette opportunité. J'espère que nous serons toujours amis après que je vous ai tasé".


L'occassion pour moi de me replonger dans la série originelle et dans son film histoire d'être prête pour les nouvelles aventures de la super détective privé qui se dérouleront 5 ans après le film (je ferais dans les semaines qui viennent un article sur la série et sur le film).
Rob Thomas, le créateur de la série, tiendra les manettes, aussi peut-on espérer que le revival soit dans le même esprit que ce que nous avons connu. De plus, Jason Dohring (Logan), Parcy Daggs III (Walalce) et Francis Capra (Weevil) sont d'ores et déjà inscrit au casting. Ô joie, ô bonheur ! J'espère que le couple emblématique Veronica/Logan aura perdurer (que celles et ceux qui n'ont jamais fantasmer sur Logan arrête de mentir), mon coeur de fan ne survivrait pas à une énième rupture d'autant plus que la fin du film laissait présager un amour durable.

Here’s who we have booked for the #VeronicaMars series, so far. (More are on the way, I swear.) @jason_dohring, @franciscapra, @PD3Official, @dstarzyk, and, of course, @IMKristenBell.

Here’s an early wardrobe photo to get us all in the mood. pic.twitter.com/Xm0OMT2vFG

— Rob Thomas (@RobThomas) 25 septembre 2018

A ce jour, d'autres personnages récurrent des premières saisons  n'ont pas été annoncés, mais j'ai secrètement bon espoir de retrouver Tina Majorino (Mac) reprendre du service. Car que serais une détective sans son acolyte spécialiste de l'informatique et des gadgets ?

La mini-série, dont le tournage a théoriquement débuté en fin d'année 2018 (en parallèle de la nouvelle saison de The Good Place), n'a pas encore de date de sortie annoncée mais devrait apparaître sur nos écrans cette année encore. La quatrième saison se déroulera durant le Spring Break de Neptune, durant lequel de jeunes fêtards seront assassinés. Les parents de l'une des victime engageront Mars Investigation (Veronica Mars et son père) pour mener l'enquête. Nul doute que la fine équipe des mars devra, une fois n'est pas coutume, s'opposer à des gens puissants issu de la riche population de Neptune.
Je frémis d'impatience !